« La toilette était également un rite capital. La moustache vaillante, la fourrure bien lustrée, les orifices d’une scrupuleuse propreté sont les attributs inséparables d’un chat qui se respecte. Se lécher la patte, puis se masser longuement le crane et les oreilles développe notre acuité auditive et affine nos facultés médiumniques. Ainsi nous pouvons percevoir le gloussement ténu des lutins dans la brise, le fluet tintamarre des fées batifolant dans la rosée de l’aube, la litanie fanée des spectres clopinant sur la lande. »
Julia Deuley
© Marc Perrussel
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